Hypersens
Accueil du site > Développement du capital santé > les réflexes archaïques et l’hypersensibilité

les réflexes archaïques et l’hypersensibilité

mardi 19 octobre 2010, par Jean Luc Penet

Du bon équilibre des réflexes

Des difficultés arrivent quand un réflexe n’est pas prêt au bon moment. Des tensions apparaissent alors.

Par exemple si le réflexe de succion n’est pas bien développé au moment de la naissance, le bébé pourra avoir des difficultés de succion, la maman se sentira alors incompétente, aura peur ou se mettra en colère, ressentira plein d’émotions… Tout cela dépendra aussi du soutien de son compagnon, de sa famille, de la sage-femme… Comme bébé et maman sont très proches, l’enfant va ressentir ce stress et cela peut porter à conséquences… Si le réflexe n’est pas bien intégré, le bébé n’apprend pas bien à téter, ne s’approprie pas bien sa langue. Les gens qui n’intègrent pas bien ce réflexe gardent un mauvais réflexe de succion, ont des difficultés à saliver, à digérer…

Quand le bébé est nourri au sein, il un bras, un œil et une oreille au repos. Il découvre la vie avec l’autre œil, l’autre oreille, l’autre main. Et ce côté s’enrichit. Puis la maman va changer de sein, ce sont l’autre œil, l’autre bras, l’autre oreille qui vont se développer et s’enrichir. A chaque côté d’allaitement, le bébé utilise une moitié de son corps. C’est un temps d’exercice de qualité, de développement d’une partie du corps.

Si le bébé a une mauvaise succion, le parent va lui donner le biberon, et le biberon sera toujours donné du côté préféré du parent. L’intégration des deux hémisphères du cerveau se fera plus difficilement.

Une bonne succion permet un meilleur développement des réflexes asymétriques du cou. Le réflexe de succion prépare le langage.

Si le réflexe de Galant arrive trop tôt, il peut provoquer une naissance prématurée ou une naissance trop rapide. S’il arrive trop tard, il peut provoquer une naissance trop tardive ou trop lente et donc une césarienne.

Un réflexe qui ne se développe pas vraiment, ou qui dure trop longtemps peut aussi provoquer des problèmes.

  • Par exemple si le réflexe de Moro reste actif trop longtemps, l’enfant aura des problèmes de concentration voire de glycémie. Rester tranquille est impossible. Si le réflexe reste trop actif, la personne devenue adulte continuera à sursauter de manière anormale.
  • Si le réflexe palmaire subsiste, l’enfant peut avoir du mal à attraper une balle, à ouvrir les mains, à tenir ciseaux et stylos…
  • Si le réflexe de Galant n’est pas intégré, l’enfant ne peut pas rester tranquille, il peut faire de l’énurésie tardivement
  • Si le réflexe tonique labyrinthique n’est pas bien acquis, l’enfant n’a pas bonne conscience du corps, Il ne contrôle pas son corps. Ce sera difficile de noter les choses au tableau, la lecture sera difficile.

Si le même réflexe n’est pas bien intégré, l’enfant est lent, pose beaucoup de questions.

  • Si le réflexe tonique asymétrique n’est pas bien intégré, la natation, l’écriture, la distinction droite gauche, la prise de décision restent difficiles. L’enfant a toujours besoin de l’approbation d’un adulte. Il ne s’autorise pas facilement

La mauvaise intégration du réflexe tonique symétrique du cou peut expliquer une mauvaise capacité à lire, une mauvaise écriture, une mauvaise coordination. Les enseignants diront que l’enfant manque d’attention, qu’il est hyperactif, qu’il pose des questions tout le temps, qu’il du mal à écouter…

Des signes qui ne trompent pas

  • Milo est hyper chatouilleux et rit à tout moment
  • Michel n’arrive pas à tenir sur sa chaise à l’école. La maîtresse dit qu’il est hyperactif !
  • Sébastien a t-il du mal à écrire de manière régulière
  • Marie sursaute-t-elle autant et a du mal à recopier ce qui est écrit dans un livre ? Elle est très lente
  • Valérie confond les ‘b’ et les ‘d’
  • Jocelyn a beaucoup d’eczéma
  • Léo n’arrête pas de se cogner et de faire des bleus sur les jambes
  • Paul vit dans son monde, dans sa bulle
  • Théophile n’ose pas poser de questions en classe
  • Yann fait tout le temps de l’asthme
  • Estelle est entrée en maternelle. A l’école, elle reste sous la table et refuse d’aller à la récréation. « Pourtant à la maison, tout se passe bien » dit sa maman
  • Yasmina a 13 ans. Elle n’ose pas répondre au téléphone. Ca lui fait trop peur. Elle demande à son frère d’aller acheter une glace à sa place…

Ce sont là quelques signes que certains réflexes archaïques ne sont pas bien intégrés. Ils maintiennent la personne dans le système reptilien, au niveau du tronc cérébral. La personne réagit au lieu d’agir, de penser, de construire…

Les réflexes archaïques ne concernent-ils que les enfants ?

Bien sûr que non, elle concerne tout individu, quel que soit l’âge, même si l’adulte a souvent mis en place des stratégies de compensation, des masques derrière lesquels il se cache.

  • Je manque de confiance
  • J’ai l’impression de passer à côté de ma vie. Je survis
  • Je suis toujours sur le qui-vive
  • J’ai régulièrement des attaques paniques ce qui m’empêche de conduire
  • Je rougis dès qu’on me regarde
  • Je pleure à tout moment
  • Je suis complètement déprimée
  • Je réagis à la moindre remarque...

Comment permettre d’intégrer les réflexes ?

Des mouvements naturels doux, des pressions isométriques légères et des activités de rééducations kinesthésiques simples, des jeux d’équilibre, des ballons, des sacs de riz, mais aussi le souffle conscient…vont réactiver la mémoire sensori-motrice de la personne et favoriser ainsi la bonne intégration des réflexes dans son schéma corporel favorisant ainsi le plein développement de ses capacités cognitives, émotionnelles, sociales et motrices.

Pourquoi certains réflexes archaïques ne se sont pas intégrés

Cela peut être causé par le stress de la mère

Pendant la grossesse  :

  • Prise de conscience d’une grossesse non désirée
  • abandon du papa
  • Obligation de rester allongée pour ne pas perdre le bébé
  • Utilisation d’une amniosynthèse
  • Décès d’un parent proche
  • Utilisation d’un médicament pour éviter des contractions trop tôt…

Lors de l’accouchement :

  • Souffrance fœtale
  • Accouchement par le siège
  • Déclenchement par les injections d’ocytocyne pour accélérer les contractions
  • Utilisation d’une péridurale, césarienne, des forceps, d’une ventouse…
  • Un manque de mouvement approprié durant la petite enfance
  • Utilisation d’un trotteur
  • L’enfant qui ne rampe pas et qui ne fait pas de quatre pattes, grillant ainsi certaines étapes…

Un réflexe intégré peut-il ne plus l’être ?

Tout à fait. Un réflexe intégré peut être réactivé à la suite d’un choc émotionnel, un traumatisme, une maladie, un accident, un stress chronique, des toxines environnementales, des complications vaccinales, etc. Il est alors tout à fait possible de rétablir la situation pour que le réflexe soit de nouveau intégré

Est-ce qu’il arrive qu’un réflexe n’arrive pas à s’intégrer par les mouvements seulement ?

Oui cela peut arriver dans des situations plus complexes C’est souvent le signe d’une flore intestinale très perturbée, d’une biochimie en désordre (carences ou réactivités de certains oligo éléments, de certaines vitamines… C’est ici que la recherche complémentaire et les réponses apportées par Hypersens prennent leur pleine mesure Les réflexes y sont pris en compte de manière intégrée

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0