Le mot est né au début des années 80. Depuis, il est devenu à la mode. On en parle dans les psychothérapies, les séminaires de développement personnel et même professionnel…On dit ‘transgénérationnel’ ou ‘transgénéalogique’ ou encore ‘psychogénéalogique’. Certes il y a des nuances, mais il s’agit en gros de la même chose.
La psychogénéalogie est une approche thérapeutique qui, ouvrant le monde de nos ancêtres, de nos origines, nous permet de mieux comprendre notre personnalité. Tout se passe comme si une partie de nos vies est en résonance avec ce qu’ont vécu nos aïeuls.
Derrière des maux aussi divers que : j’ai 45 ans et je ne trouve pas ma place – je suis aimé, et pourtant j’ai l’impression de toujours me sentir abandonnée – mon sens de l’injustice est à fleur de peau ; cela me rend la vie impossible – Je n’arrive pas à progresser dans ma carrière ; même si j’ai le potentiel, quelque chose me retient – j’ai eu un cancer au même âge que ma mère et ma grand-mère – je n’arrive pas avoir d’enfant – j’ai de l’eczéma depuis ma naissance – je suis toujours célibataire …
…Se cachent très souvent des secrets, des conflits non résolus, des loyautés à des programmes familiaux, des systèmes de croyances hérités, des fautes cachées….qui, lorsqu’ils sont mis en lumière, permettent à la personne de progresser dans sa vie.
En effet, ce qui n’a pas été résolu à un maillon de la chaîne familiale ressort toujours aux générations d’après.
Pour preuve le témoignage d’Aline qui a suivi des séances en Hypersens :
« Toute ma vie, j’ai senti que ma mère ne m’aimait pas, voire qu’elle me repoussait. Je n’ai jamais été vraiment heureuse J’avais presque honte de vivre, comme si je n’avais pas le droit d’être en vie…Jusqu’au jour, où j’ai découvert que mon père n’était pas mon père lorsque j’ai du demandé un extrait d’acte de naissance pour partir à l’étranger. Après quatre séances et quelques recherches généalogiques que j’ai faites, j’ai compris. Un jour je suis sorti d’une séance et je suis allée voir ma mère. Je lui ait dit : « cette femme a dû beaucoup souffrir avec sa mère pour qu’elle fasse souffrir autant son enfant ». Je n’ai pas attendu bien longtemps pour que ma mère me raconte tout ce qu’elle ne m’avait jamais avoué. Elle m’attendait d’un monsieur qui ne pouvait pas s’engager. Il ne voulait pas m’épouser et mes parents m’ont mis dehors. J’ai dû me débrouiller toute seule en faisant des ménages…Un jour j’ai rencontré mon mari qui a alors accepté d’endosser la paternité. Nous avons pleuré ensemble. Tout s’est alors éclairé. Depuis ma vie n’est plus la même. »