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Une énergie de transformation

dimanche 29 mars 2020, par Jean Luc Penet

L’importance de se réunir d’après la revue "conversation papillon"

Plus que pour notre bien-être personnel, pour notre bien-être collectif La première étude sur les effets de la méditation a été réalisée au Moyen-Orient, au plus intense de la guerre du Liban au début des années 1980. Il a été suggéré que si suffisamment de gens pratiquaient ensemble la méditation, et stimulaient ce champ fondamental de paix intérieure, l’influence de la paix intérieure que vivaient un groupe de méditants rayonnerait et influencerait le comportement d’un groupe de personnes encore beaucoup plus grand. (Peut-être avez-vous déjà entendu parler de la loi du centième singe ?...)

Cette étude avait comme postulat de base qu’avec une compréhension un peu élargie, une vision moins étroite, moins centrée sur soi et stressée, ces actes désespérés de tuerie, de terrorisme et d’agressivité n’auraient tout simplement pas de terre fertile pour s’exprimer.

Le tableau ci-contre montre, en ligne pointillée, qui monte et descend, la montée et la baisse quotidienne du nombre de personnes qui méditent en groupe à Jérusalem. Et la ligne continue représente le progrès vers la paix (mesuré par la baisse du nombre de morts et de blessés, de guerre et de bombes) dans la guerre du Liban voisin.

L’indice composite de qualité de la vie est une tentative d’amélioration de l’IDH (indice de développement humain), qui prend en compte de très nombreux paramètres. Un indice spécifique à cette situation a été utilisé, prenant particulièrement en compte le nombre de morts et de blessés.

En regardant de plus près ce tableau, voilà ce que l’on peut observer.

Le nombre de méditants est à droite, entouré en bleu. L’indice de qualité de vie (l’IQV) est à gauche, entouré en vert. Prenez un moment pour vous imaginer la souffrance que peuvent représenter des indices négatifs de qualité de vie...

On peut voir dans le schéma ci-contre que cinq jours après la première méditation (première ligne rouge), le nombre de méditants (trait fin horizontal bleu) est d’environ 140, et l’IQV (indice de qualité de vie ; trait vert) est monté jusqu’à 0,3. Il était à – 0,8 le jour de la toute première méditation (jour 0). Vingt-deux jours après la première méditation (trait vertical rouge), le nombre de méditants (trait horizontal bleu) est d’environ 205, et l’IQV (trait horizontal vert) est monté jusqu’à 2,6.

Bien que beaucoup d’autres facteurs entrent en jeu, la corrélation entre le nombre de méditants et l’IQV est évidente et spectaculaire !

On peut mentionner que la courbe de l’IQV monte et descend presque en parallèle avec le nombre de personnes qui méditent en groupe. La méditation irradie cette influence de paix intérieure qui devient une expérience de paix extérieure.

Il a fallu deux années pour que cette étude scientifique puisse être publiée parce que les éditeurs, suspicieux, l’ont révisée à maintes reprises. Lorsqu’elle a paru dans le journal de l’Université Yale, Conflict Resolution, son effet a produit une véritable tempête.

Cette étude a été publiée avec une rigueur scientifique bien supérieure aux normes requises. Sa publication a été accompagnée d’une lettre, qui mentionnait que les résultats de cette étude étaient si inattendus à l’effet qu’un millier de personnes puisse influencer le comportement d’un million d’autres, qu’ils ont insisté pour que d’autres scientifiques refassent la même étude. Ainsi, sept autres collaborations scientifiques ont emprunté la même voie (en Israël, au Liban, en Yougoslavie, aux Pays-Bas et à trois autres endroits différents aux États-Unis).

Pour chacune de ces recherches, pendant deux ans et trois mois, on a remarqué une réduction significative de la violence et de la guerre, 80 % de réduction du nombre de morts et de blessures de guerre, en comparaison de tous les autres jours pendant cette période.

Toutes ces données ont été soumises à de sérieuses analyses mathématiques, et toutes réunies, la probabilité que tout cela soit dû au hasard et non au groupe de méditation est inférieure à 1 pour 10 millions de millions de millions. Être capable d’avancer aujourd’hui avec une telle certitude que la méditation en groupe a évité une guerre est une découverte vraiment remarquable.

Et si maintenant nous méditions ensemble pour stimuler ce champ fondamental (et énergétique) de paix intérieure, l’expérience que vivraient ce groupe de méditants rayonnerait et influencerait le comportement d’un groupe de personnes encore beaucoup plus grand et aurait le potentiel d’influencer la courbe de propagation d’un tout petit virus.