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Le bonheur, votre meilleur médicament

vendredi 18 mars 2016, par Jean Luc Penet

Le Pr David Khayat, cancérologue et chef du plus grand service d’oncologie médicale (cancérologie) de France, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, raconte dans son dernier livre [1] :

« Pendant de nombreuses années, je dois le reconnaître, j’ai été assez réfractaire à l’idée que le stress, le malheur, la tristesse puissent être à l’origine du cancer. « Mais aujourd’hui, j’ai changé d’avis. Oui, j’ai l’intime conviction que notre vie spirituelle interfère avec notre ADN et est susceptible, selon, d’être prophylactique (protéger contre le cancer) ou, au contraire, terriblement délétère ! (favoriser le cancer). »

Thierry Janssen, dit la même chose :

« L’influence pathogène d’émotions négatives comme la tristesse, l’anxiété ou l’hostilité n’est plus à démontrer. De plus, on sait que le stress accompagnant les émotions négatives provoque une activation du système nerveux lymphatique et une mise en tension de l’organisme qui, à force, usent le système cardiovasculaire, diminuent les défenses immunitaires et perturbent un ensemble de régulations hormonales indispensables au bon fonctionnement du corps. » [2]

Vous avez bien lu : la tristesse, l’anxiété, l’hostilité rendent malade.

Elles abîment physiquement votre cœur. Elles détruisent vos défenses naturelles. Elles affaiblissent tout votre organisme en vous privant de bonnes hormones.

Autant que la nutrition et les plantes, vos émotions sont essentielles pour rester en bonne santé.

Le bonheur, votre meilleur médicament En 2007, une étude menée par le Dr Kubzansky à Harvard a montré que l’enthousiasme et l’espoir des gens heureux réduisent le risque de maladies coronariennes (artères du cœur). [3]

Elle a montré que les enfants heureux qui sont capables, à l’âge de 7 ans, de faire leur travail avec enthousiasme et concentration auront moins de maladies et une meilleure santé générale, y compris trente ans plus tard. Les effets se prolongent donc vraiment toute la vie.

En 1979, une autre étude de Harvard avait déjà montré que les adultes joyeux ayant de bons rapports avec leur entourage avaient plus de deux fois moins de risque de mourir dans les neuf années suivantes.

Une étude de la Mayo Clinic, lancée dans les années 60 et poursuivie pendant près de 30 ans, a montré que les personnes optimistes vivaient en moyenne 19 % plus longtemps que les pessimistes, qui plus est avec des capacités physiques et une qualité de vie meilleures ! [4]

Cela peut représenter près de 20 ans de vie en plus !

Une étude de 2003, a montré que les pensées positives réduisent le risque de virus [5].

Le même type d’effet préventif a été observé pour l’hypertension artérielle et le diabète [6].

On estime généralement que le rôle des émotions positives dans le maintien d’une bonne santé est comparable à celui du tabac dans l’apparition d’une mauvaise santé. [7]

On ne se nourrit pas qu’avec la bouche Chaque jour, nous faisons plusieurs repas pour nous nourrir et alimenter notre corps en énergie.

Nous choisissons volontiers des aliments bio, sains, et savoureux. Nous voulons offrir à notre corps toute l’énergie et les éléments essentiels pour rester en bonne santé : vitamines, protéines, glucides, sels minéraux, oligoéléments, etc.

Mais notre cœur et notre intellect : que leur donnons-nous à « manger » ?

De quelles émotions les nourrissons-nous ? Quelles sont les pensées, quelles sont les informations et réflexions que nous y faisons entrer ? Sont-elles toxiques ?

Certaines émotions nous font du bien, tandis que d’autres nous perturbent, nous n’arrivons pas à les « digérer ».

Certaines informations nous éclairent, nous font grandir et avancer, alors que d’autres nous empoisonnent et nous détraquent.

Alors la solution est simple : on exige du bio pour son estomac. Il faut exiger du bio pour le cœur.

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